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 Pourquoi nécessairement des critères ?

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MessageSujet: Pourquoi nécessairement des critères ?   Pourquoi nécessairement des critères ? EmptyDim 15 Avr 2012 - 18:43

Bonsoir Pourquoi nécessairement des critères ? 348554 ,

Je réfléchissais tantôt aux principaux arguments que nous veg...s exposons lorsqu'il s'agit de dire pourquoi l'on ne mange pas ou peu de produits animaux ou d'animaux. Pourquoi nécessairement des critères ? 632394

Et bizarrement les critère de "sentience", de capacité à souffrir, de cognition (évidemment tout ça est différent mais c'est globalement similaire), tout ça me dérange un peu. Pourquoi nécessairement des critères ? 423854
Je lis souvent dans des articles pro véganisme/végétarisme que les animaux ont des bonnes capacités à percevoir le monde, à ressentir de la douleur, à vivre socialement.

C'est d'ailleurs le type d'argument qui est le plus mis en avant (sauf quand on parle à des gens trop obtus , là on passe en mode écologie-faim dans le monde-pollution... Pourquoi nécessairement des critères ? 11520 )

Mais moi j'ai du mal à percevoir ce genre d'arguments (sentience, système nerveux fonctionnel, cognition, etc) comme autre chose que des sortes de critères qui semblent fondés sur une similitude avec les êtres humains.

Plus clairement (j'ai du mal à m'exprimer aujourd'hui...), ce que je ressens en écoutant ces arguments c'est un peu un truc du genre :
--> postulat de base : on respecte les humains (à peu près accepté par tout le monde bien que ça pourrait être optimisé !)
--> or : les animaux ont beaucoup de points communs avec nous : souffrance, sentience, intelligence, sociabilité, etc.
--> cqfd : on doit respecter les animaux, ne pas les torturer, ne pas les manger.

Mais bon moi j'aime pas trop ce raisonnement...

Mais peut-être tout simplement que je n'arrive pas à bien cerner les notions de sentience et autre ??

Voilà donc si quelqu'un pouvait m'aider à comprendre ces notions, ça... m'aiderait bien ! Pourquoi nécessairement des critères ? 846307

Salut à tous, bonne soirée !

et un petit smiley pour célébrer cette faste période : Pourquoi nécessairement des critères ? 92294
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tonturge

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MessageSujet: Re: Pourquoi nécessairement des critères ?   Pourquoi nécessairement des critères ? EmptyLun 16 Avr 2012 - 0:37

Bonsoir,

Je suppose que tu as déjà lu des articles sur la sentience, comme ceux-ci :
Sentience ! (Estiva Reus)
Rien à voir avec la Science (Gary Francione)
Notre mission (G. Francione)
La volonté des animaux (David Chauvet)
Je ne les ai pas relus en entier ce soir, il est tard, mais il me semble qu'en les (re)lisant, tu peux déjà trouver des précisions et des éléments de réponses.


Lorsque tu dis :

For the life a écrit:

Plus clairement (j'ai du mal à m'exprimer aujourd'hui...), ce que je ressens en écoutant ces arguments c'est un peu un truc du genre :
--> postulat de base : on respecte les humains (à peu près accepté par tout le monde bien que ça pourrait être optimisé !)
--> or : les animaux ont beaucoup de points communs avec nous : souffrance, sentience, intelligence, sociabilité, etc.
--> cqfd : on doit respecter les animaux, ne pas les torturer, ne pas les manger.

Je vois ce que tu veux dire. Mais ça me semble un peu erroné.
Mise à part sur l'histoire de respect des humain·E·s que je trouve très loin d'être la réalité, mais ce n'est pas sur ça que je m'arrêterai.
En fait l'idée en question serait plutôt :

Citation :

--> postulat de base : Les humain·e·s ont des intérêts fondamentaux (à savoir disposer de leur vie sans être torturé·e·s, maltraité·e·s, enfermé·e·s, réduit·e·s à la condition d'objets...) qui découlent logiquement du fait de leur sentience.
--> or : les animaux non-humains, quels que soient leurs points communs et leurs divergences cognitives (quantitativement et qualitativement) avec les humain·e·s, sont sentients également.
--> cqfd : Les animaux non-humains disposent des mêmes intérêts fondamentaux. Et on doit respecter les intérêts fondamentaux (qui découlent de leur sentience) des individu·e·s (ici animaux humains ET non-humains) sentient·e·s. Ne le faire que pour les humain·e·s et pas pour les autres au seul motif (non-pertinent) d'une différence d'espèce est une discrimination, le spécisme.

Ce raisonnement permet de contourner les pièges de la souffrance ("oui, mais là ils ne souffrent pas") ou justement d'une défense de[certain]s animaux basée sur leurs similitudes avec les humain·e·s (les grands singes, les cochons etc.)

Forcément il y a une similitude avec les êtres humains qui sont également pourvu·e·s de sentience. Mais la sentience implique des intérêts de par sa nature même et non pas du fait que les humain·e·s en soient pourvu·e·s.
As-tu quelque chose d'autre de rationnel à proposer ?

Après la sentience n'est pas facile à définir en français, c'est vrai !
Bon, je m'endors, je reviendrai poster une prochaine fois.
En espérant avoir pu te donner des pistes et éléments de réponse quand même.

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MessageSujet: re   Pourquoi nécessairement des critères ? EmptyLun 16 Avr 2012 - 12:17

Merci pour cette réponse !

Je me demandais : es-tu certain que les intérêts fondamentaux à vivre et à ne pas souffrir développés par les humains et les autres animaux découlent obligatoirement de leur sentience ? Je veux dire, n'est-ce pas plutôt le propre des êtres vivants d'éviter la mort et de désirer la "liberté", ou plus généralement de désirer vivre tel qu'ils sont "faits" pour ? Les plantes n'ont-elles pas également, malgré leur absence de système nerveux ou de cerveau, des "intérêts", des "désirs" (pris au sens non cognitif bien sûr) à grandir, vivre, se reproduire ? Est-ce que le désir de vivre provient réellement du caractère sentient des animaux (humains compris) ?

De plus je ne connais précisément pas la définition de sentience (j'irai voir les liens que tu m'a donné, merci à propos), mais es-tu sûr également que tous les animaux respectent les critères qui définissent cette caractéristique ? Je pense par exemple aux éponges de mer qui n'ont pas de système nerveux : doivent-ils être considérés comme appartenant aux animaux sentients ? Si non, cela supposerait-il que l'on puisse en tant que végan utiliser des éponges naturelles (ce que personnellement je ne fais pas) ?

Ces questions peuvent sembler somme toute un peu dérisoires face aux problèmes des animaux sentients de façon certaine que nous tentons de sauver...
Mais il me semble que les critères ne suffisent pas toujours à définir clairement la limite du droit à la vie, cette fameuse limite que nous avons déjà grandement étirée...

PS : Petite info pour les curieux ; comme je m'en allais sur Wikipédia vérifier les caractéristiques biologiques des éponges de mer, il semblerait que leur exceptionnelles aptitudes de survie leur confèrent la possibilité de vivre très vieux : selon certaines estimations, certains individus pourraient avoisiner les 13 à 15 000 ans ! Cela ferait d'eux les êtres vivants toutes espèces confondues les plus vieux au monde !
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MessageSujet: Re: Pourquoi nécessairement des critères ?   Pourquoi nécessairement des critères ? EmptyLun 16 Avr 2012 - 20:51

Ta question est très intéressante je trouve. Il me semble pertinent même et surtout pour nous qui défendons les animaux, de chercher à bien comprendre la problématique et si nécessaire (et possible) à corriger et améliorer notre raisonnement, notre discours et notre argumentation ! Effectivement il n'est pas évident de verbaliser une "règle" qui puisse prendre en compte tous les cas et surtout toutes leurs limites. D'autant que beaucoup de choses ici ne peuvent être tracées de façon précise.

Les notions d'intérêt fondamental et de sentience sont beaucoup utilisées par le théoricien des droits des animaux Gary Francione, qui a eu le mérite de verbaliser, d'organiser et de populariser l'approche abolitionniste avec un discours rationnel et cohérent qui prévenait de beaucoup de pièges et de limites d'autres théories. Après ça reste dans un esprit philosophique assez académique et 'juriste'. On le sent par exemple dans ce vieil article : Clarification du concept de droit. Après je ne suis pas forcément pleinement d'accord avec tout ce qu'il dit.

Pour en revenir aux animaux. En suivant cette logique, pour simplifier ça donne ça. Je suis capable de souffrir, donc j'ai un intérêt à ne pas souffrir. J'ai une forme de volonté propre (qu'elle soit plus ou moins élaborée ou très limitée), donc j'ai un intérêt à rester en vie et à disposer de ma vie sans être traité·e comme un objet. etc.

En français le mot "sensibilité" est très ambigu et désigne plein de choses. On irait jusqu'à dire que telle carrosserie de voiture est sensible. En effet, telle et telle conditions météorologiques vont la détériorer, mais pour autant, la voiture, n'ayant aucune forme de perception de cela, n'a aucun intérêt. Même si sentience n'est pas évident à définir. C'est surtout à ce niveau là je pense que la notion a un sens qui fait pas mal de différence. Là où l'individu·e a une perception subjective des choses et pas une dite-sensibilité qui est en fait simplement une réaction. Au niveau des végétaux on peut toujours se poser certaines questions, là où Gary Francione par exemple est très catégorique. Mais il y a quand même en effet une différence colossale qu'on ne peut nier.

Pour ce qui est de si les animaux respectent tous ces critères, on fait justement un peu face à une situation limite qui pose un problème pour théoriser simplement avec des règles simples et exhaustives. Il est à peu près certain que dans le "règne animal" il existe des animaux sentients (par exemple les vaches) et d'autres non-sentients (par exemple les éponges ou les animaux les plus 'primitifs' (sans connotation péjorative), et que la sentience n'est pas apparue d'un coup, mais de façon progressive.

Pour ma part, j'ai tendance à penser que poser une limite fixe pose plusieurs problèmes. D'une part, il y aurait le risque de placer des animaux sentients du côté "non-sentients" et de les consommer. Et d'autre part, cela embrouillerait beaucoup les choses ("oui, ces animaux en fait on peut, mais ceux-là non"). On n'en aurait plus fini à entendre les gens proposer des produits animaux et pour expliquer les choses ça deviendrait plus compliqué encore. Ceci-dit ces genre d'animaux (éponges, coraux...) sont souvent lié à des problématiques d'ordre 'environnemental' par ailleurs.

Je préfère donc accorder le bénéfice du doute à certains animaux quitte à ne pas en utiliser certains alors qu'il est possible qu'ils ne soient pas sentients. Pour ce qui est des éponges, si on m'en parle, j'explique plus ou moins ce que j'ai dit précédemment, mais je n'en parle pas de moi-même et il est très rare que des gens me posent cette question.


Qu'est-ce que tu en penses ?

Merci pour la petite info ! C'est intéressant ! Very happy
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MessageSujet: re   Pourquoi nécessairement des critères ? EmptyMar 17 Avr 2012 - 0:26

Évidemment, je suis tout à fait d'accord avec toi. En pratique, le plus sûr et le moins "risqué" demeure de considérer tous les animaux comme sentients, quitte à "exagérer" un peu pour quelques espèces, ce qui n'a en pratique aucune mauvaise conséquence, ni pour les animaux en question, ni pour nous : ayant fini ma vaisselle récemment, Pourquoi nécessairement des critères ? 601474 , je confirme que les éponges artificielles fonctionnent très bien (hélas pas toutes seules Pourquoi nécessairement des critères ? 98350 )
Tout cela évidemment en prenant comme point de départ le critère de sentience, qui semble en pratique le seul suffisamment solide, et concrètement applicable.

En réalité, ce qui me dérange, c'est plus l'origine du critère que les conséquences de l'application pratique du critère de sentience : je ne peux m'empêcher de voir ce critère comme une sorte de réminiscence de notre habitude sociale à globalement un peu tout anthropocentrer.

Si l'on regarde l'histoire des combats contre un peu toutes les formes de discrimination, d'esclavagisme, et autres, on constate que tout « rayonne » depuis le représentant humain mâle, blanc et occidental, hétéro et accessoirement thuné.
Historiquement (je peux faire de grosses bourdes chronologiques, n'hésitez pas à me reprendre), on est passé de ce noyau d'arrogants dégénérés à des groupes de « privilégiés » de plus en plus larges : les différents peuples non occidentales et/ou non blancs de peau ont d'abord été acceptés (je parle globalement, bien sûr, c'est loin d'avoir touché toute l'humanité) après des siècles d'oppression et/ou d'esclavage ; puis ça a été le tour des femmes (très récemment) ; les riches dominent évidemment toujours les pauvres, mais maintenant c'est moralement légitimé (quel progrès) ; du côté des homos/bi etc, je connais pas trop la chronologie, et là encore le problème d'acceptation est loin d'être réglé.

Bon, je m'éloigne du sujet : tout ça pour causer que globalement, tout semble tourner autour d'une comparaison avec cette sorte d' « idéal » humain (le fameux mec blanc aristo raciste et sexiste comme c'est pas permis) : les noirs ont été acceptés lorsqu'on les a enfin reconnus comme des êtres humains « normaux », donc parce que d'une certaine manière ils étaient assez semblables aux blancs (puisqu'à l'époque justement seuls les blancs étaient considérés comme ayant droit à la vie, au respect, etc.) Evidemment de nos jours cette sorte de « comparaison », évidemment ignoblement raciste en elle-même n'a plus lieu d'être, mais seulement parce que l'on a accepté, parce que l'on a défini, la communauté des gens de couleur comme faisant partie des privilégiés qu'on a sur Terre pas le droit de torturer ni de mettre à mort sans au moins se confronter à la morale sociale la plus globalement acceptée.
Pour les femmes, ça a été pareil : elles ont enfin eu le droit d'être considérés comme de vraies citoyennes, en fait fondamentalement comme de vraies êtres humains, lorsque il a été admis que les femmes étaient à l'égal absolu des hommes (et dans la pratique on pourrait ajouter que les femmes font en moyenne beaucoup plus de chose, et beaucoup moins de conneries... (combien de tueuses en séries pouvez-vous dénombrer ?)). Mais en fait concrètement, cela revient toujours à faire une comparaison sans fondements ni raison rationnelles entre les hommes et les femmes, comme s'il était écrit quelque part dans l'univers que tout se devait d'être mesuré comparativement à un « idéal » grotesque que j'ai déjà assez défini... ce que je refuse catégoriquement d’admettre ou d'accepter. Evil or Very Mad

Je doute d'être très clair, donc j'essaie de reformuler : mon problème est qu'à chaque fois qu'on a tenté d'élargir le droit le plus basique, le plus nécessaire, le plus désirable, ergo le droit à la vie, à être libre et caetera, on s'est toujours ramené à faire une comparaison entre ce qu'on considère presque idéologiquement comme indéfectiblement ayant droit à la vie, {c'est à dire selon les époques, les hommes blancs, les hommes, les humains (et peut-être un jour les animaux)} et ce que l'on tente d'inclure dans cette catégorie.

Tout semble devoir se ramener à des comparaisons entre les blancs, jugés dignes de vivre « par défaut » (d'ailleurs à l'époque c'était surtout l'église qui justifiait un peu tout...), et les noirs ; entre les hommes, considérés comme immanquablement méritant le droit de vivre, et d'être respecté, et les femmes ; entre les humains, définis par des siècles d'arrogance et d'orgueil démesurés comme définitivement ayant la chance de bénéficier desdits droits de l'humain (et pas de l'homme, sexistes !) notamment du droit à la vie, et même à la vie « moderne » (pas pour tous évidemment faudrait pas rêver les yeux fermés), comparaisons entre les humains donc et les animaux.

Je fais des phrases illisibles, je vous prie de m'excuser (faut dire aussi que je suis crevé). Pourquoi nécessairement des critères ? 98350

Donc voilà si quelqu'un parvient à démêler ce que je tente de transmettre, ben je lui demanderais son avis sur la question : n'est-ce pas illogique, voire moralement gênant de considérer tout jugement sur quoi que ce soit dans l'univers comme devant se ramener à une comparaison avec les humains, les hommes, ou les hommes blancs (selon les époques) ? Pourquoi, au nom de quoi la valeur d'une vie, son droit à la vie, devrait-il être dépendant de la ressemblance de cette vie avec nous-même ? Qui a décidé que nous étions la norme dans cet univers, et que le reste n'avait qu'à nous ressembler, ou bien crever ? En fait c'est surtout ça qui m'incommode...

Bon si vous parvenez pas à lire mes phrases interminables, dites-le moi, j'essaierai de les reformuler correctement après (au moins) une bonne nuit de sommeil.

Allez, désolé encore, et à tchao bonsoir ! Pourquoi nécessairement des critères ? 208167


Dernière petite précision (pour être sûr d'être bien compris, au moins là dessus) : j'ai horreur en général de parler de racisme ou de sexisme parce qu'argumenter sur un problème quelconque peut entraîner des quiproquos, et des phrases comprises de travers (par ex. car trop longues... Pourquoi nécessairement des critères ? 990145 ), donc je précise bien que je ne suis pas le moins du monde raciste, sexiste ni autres ignobleries du même genre (de toute façon pour moi cela fait partie du même combat contre la mort et la souffrance que nous engageons déjà avec le véganisme et la « cause animale ».)
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tonturge

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MessageSujet: Re: Pourquoi nécessairement des critères ?   Pourquoi nécessairement des critères ? EmptyMar 17 Avr 2012 - 14:46

Je ne suis pas sûr·e d'avoir tout tout compris. Pourquoi nécessairement des critères ? 990145 Mais quand même en bonne partie. wink

En fait j'ai un peu de mal à bien saisir en quoi le critère de sentience serait anthropocentrique. Ou sur quoi on pourrait se baser qui soit moins anthropocentrique. Mais ça vient peut-être de moi également. Notre perception des autres et de notre environnement est biaisée par les limites de nos sens et de notre mental. On comprendra et/ou se projettera plus facilement dans une situation que l'on reconnaît ou qui est semblable à quelque chose que l'on connaît. Mais on ne peut pas être vraiment sûr·e de ce que ressent un·e autre être. À un moment on est obligé·e de reconnaître un certain bénéfice du doute. Je trouve justement que la notion de sentience (ou autre si on trouve un critère plus précis, clair et pertinent) peut aider d'une certaine façon à avoir un comportement plus juste et objectif et à ne pas laisser de côté des individu·e·s qui seraient, selon tels ou tels critères, différent·e·s de nous. (Je ne parle pas que d'humain·e·s par "individu·e·s", hein).


Je crois que je vois ce que tu veux dire par un "rayonnement" autour de l'humain mâle blanc cis hétéro de classe sociale élevée. Tu penses à une sorte de sphère de considération morale ne comprenant initialement qu'un faible nombre d'individus qui se serait plus ou moins étendue à d'autres ? Pourquoi nécessairement des critères ? 632394

Pour ce qui est des autres différentes luttes, c'est quand même très loin d'être réglé, (par exemple quand on voit les violences subies par les femmes et les personnes assignées comme telles, les inégalités de droits et de considération, le sexisme ordinaire qui pèse en permanence et entretient cet engrenage...), même s'il y a eu des progrès dans certains domaines. J'ai surtout l'impression qu'on a un peu corrigé certains aspects sur la forme des dominations mais on n'a absolument pas réglé le problème de fond (de la même façon que beaucoup envisagent d'exploiter les animaux, mais de façon "plus humaine" comme on dit)... Pourquoi nécessairement des critères ? 680890

J'ai l'impression que toutes ces dominations reposent sur des principes assez similaires et sont au final liées. On observe des différences, on catégorise (de préférence de façon binaire) en fonction de ces différences, on hiérarchise. Après des millénaires pour ancrer ces dominations, elles semblent tout ce qu'il y a de plus "normales et naturelles".

Il me semble qu'il est important de briser ces frontières (femmes/hommes, animaux humains/animaux non-humains etc...) qui n'ont aucun sens et qui permettent ces dominations. Cela commence déjà à notre propre échelle en remettant en question nos croyances, notre perception (de nous-mêmes et des autres) et nos comportements. J'ai l'impression que si on raisonne en termes d'inclure d'autres catégories dans la sphère de considération morale, sans remettre en cause ces frontières, on entretient cette catégorisation et les systèmes de domination qui en découlent. Cela me semble voué à l'échec au final. Je suis d'accord avec toi quand tu es incommodé par l'idée de se baser sur la ressemblance avec une norme pour prétendre au droit à la vie (ou autre), et quand tu es dérangé par cette attitude anthropocentrique. (et andro- (autour des hommes), albino- (autour des personnes blanches), hétéro-, cis-... centrique.)



Pour en revenir à la sentience, je me demande si cette notion ne pourrait pas justement servir de base pour justifier la défense des intérêts d'un·e individu·e (indépendamment de son espèce, de son sexe, de son genre, de son orientation sexuelle, de son origine, de la pigmentation de sa peau... et donc aussi indépendamment de ses points communs et différences avec un quelconque modèle de référence) ? Même s'il existe toujours des cas où la définir me semble problématique, j'ai l'impression qu'en procédant de cette façon on n'élargit pas la sphère de considération morale en se basant sur une ressemblance avec un modèle, mais bien qu'on cherche un critère qui permette de défendre les intérêts d'un·e individu·e pour sa qualité propre d'individu·e.

Non ?

Puisqu'au final, contrairement à d'autres critères, elle n'est pas définie pour nous correspondre spécialement et elle englobe également des êtres qui présentent des capacités cognitives très différentes des nôtres.


Pourquoi nécessairement des critères ? 632394


Sinon, pour ma part, je parle de "droits de l'humain·e" ou de l'être humain·e, voire de la personne humaine (pour les personnes un peu frileuses avec les neutralisations pleines de points ou de tirets. Pourquoi nécessairement des critères ? 857976)

Et j'avais bien compris que tu n'étais ni sexiste, ni raciste. wink
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MessageSujet: Re: Pourquoi nécessairement des critères ?   Pourquoi nécessairement des critères ? EmptyJeu 10 Mai 2012 - 9:04

:cc:
Le sujet a été divisé à partir de ce message. Vous pouvez si vous le souhaitez reprendre la discussion sur "les critères" ici.
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La charte a été complétée, merci de retourner la lire pour pouvoir la respecter. wink
Cordialement. Pourquoi nécessairement des critères ? 11520
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